Le plaisir d'apprendre

Présentation de l'interface Word

Un traitement de texte sert à rédiger des documents. Il est aussi plus facile de corriger ou de changer le contenu..

Manipulation du clavier

Manipulation du clavier lors de la saisie du texte..

Le BIOS

Le BIOS ( Basic Input / Output System ) se compose de deux éléments. D'une part, un circuit dip ou une mémoire flash contenant la partie logicielle..

SUBJECT, PREDICATOR, OBJECT, COMPLEMENT, ADJUNCT

Traditionally, the single independent clause (or simple sentence) is divided into two main parts, subject and predicate..

Les Gaulois deviennent les Gallo-romains

La Gaule conquise lors du siège d’Alésia On peut faire remonter l’histoire de France aux années 58 à 51 avant Jésus-Christ..

vendredi 11 mars 2016

Grammaire du français

 

 Cours sur la Grammaire française
Version : Décembre 2006
Marie-Laure Guénot

The Adventures of Huckleberry Finn



Published: 1885
Categorie(s): Fiction, Action & Adventure, Humorous
Source: Wikisource

About Twain

Samuel Langhorne Clemens (November 30, 1835 — April 21,
1910), better known by the pen name Mark Twain, was an
American humorist, satirist, writer, and lecturer. Twain is most
noted for his novels Adventures of Huckleberry Finn, which
has since been called the Great American Novel, and The Adventures
of Tom Sawyer. He is also known for his quotations.
During his lifetime, Clemens became a friend to presidents,
artists, leading industrialists, and European royalty. Clemens
enjoyed immense public popularity, and his keen wit and incisive
satire earned him praise from both critics and peers. American
author William Faulkner called Twain "the father of American
literature." Source: Wikipedia


jeudi 10 mars 2016

Standard CMOS Setup - BIOS AWARD and BIOS AMI


 

Cas du BIOS AWARD

Dans le BIOS Award Version 2.02 , sur carte mère ASUS P54TP5XE (Pentium, PCI, Plug'n Play, Chipset Intel Triton 430FX), on trouve en plus les options :

Floppy 3 Mode Support: Active ou non le support d'un mode spécifique de lecteurs de disquettes existants au Japon. Valeur recommandée: DISABLED

Halt On: Indique sur quel genre d'erreurs, survenues durant le test de démarrage, la machine doit s'arrêter et proposer l'accès au SETUP. Valeurs possibles :

All errors : arrêt quelque soit le type d'erreur (RECOMMANDEE)
No error : pas d'arrêt, on ignore les erreurs
All, but Keyboard : arrêt pour toutes sauf celle relative au clavier
All, but Diskette : arrêt pour toutes sauf celle relative aux lecteurs de disquettes
All, but Disk : arrêt pour toutes sauf celle relative au disque dur

Cas du BIOS AMI

Le BIOS Ami possède une interface graphique "à la windows" qui s'utilise avec la souris et avec les mêmes concepts (icônes, touches du clavier...). Il dispose aussi de 2 icônes permettant de choisir des profils de configuration prédéfinis afin de configurer très rapidement le BIOS. On trouve le mode OPTIMAL pour assurer une configuration donnant le maximum de performances et le mode FAIL SAFE limitant au minimum les conflits de matériels par des réglages très épurés et sans risque. On retrouve les mêmes fonctionnalités
que celle du Bios Award avec quelques améliorations comme la détection des lecteurs CDROM ATAPI (ils sont affichés parmi les disques durs dans la liste des unités installées).

Standard CMOS Setup - Total Memory

 
Total Memory

Le Setup affiche dans une zone non modifiable la quantité de mémoire RAM trouvée lors des test de démarrage. Elle est généralement répartie en différentes catégories (mémoire de Base, les 640 premiers Ko, mémoire étendue, ...). La somme totale doit être bien sûr égale au total installé dans la machine, sinon il faut vérifier la bonne installation de la RAM ou sa compatibilité avec la machine.

"Base Memory" (Mémoire de base) : Le POST du BIOS détermine la quantité de mémoire de base (ou conventionnelle) installée dans le système. Elle est en principe de 512 K pour les systèmes avec une mémoire de 512 K installée sur la carte-mère, ou de 640 K pour les systèmes avec une mémoire de 640 K ou plus installée sur la carte-mère.

"Extended Memory" (Mémoire étendue) : Le BIOS détermine la quantité de mémoire étendue présente pendant le POST. C'est la quantité de mémoire au-dessus de 1 Mo dans la mappe d'adresses mémoire de la CPU.

"Expanded Memory" (Mémoire paginée) : C'est la mémoire définie comme EMS par le standard LIM (Lotus/ Intel/Microsoft). De nombreuses applications DOS standard ne peuvent utiliser la mémoire au-dessus de 640 K ; EMS (Expanded Memory Specification) permute la mémoire non utilisée par DOS avec une section ou un cadre (frame), afin que ces applications puissent disposer de toute la mémoire système. La mémoire qui peut être permutée par EMS est généralement de 64 K à l'intérieur de 1 Mo ou la mémoire au-dessus de 1 Mo, selon la conception du jeu de puces. Un pilote de périphérique du type Mémoire paginée est nécessaire pour utiliser la mémoire comme "Expanded Memory" (Mémoire paginée).

"Other Memory" (Autre mémoire) : Il s'agit de la mémoire située dans l'espace d'adresses de 640K à 1024 K. Cette mémoire est utilisable par différentes applications. DOS utilise cette zone pour charger les pilotes de périphériques, afin de garder le maximum de mémoire de base libre pour les programmes d'application. Elle est surtout utilisée par la "RAM Shadow" (Duplication miroir RAM).

Standard CMOS Setup - Hard Disk Type


Hard Disk Type

On à ici, l'informations la plus importante de cette section du SETUP. On y indique les modèles de disque(s) dur(s) installé(s) sur votre système. Les machines les plus récentes (norme E-IDE) peuvent accueillir 4 unités de disque alors que les anciennes (norme IDE) n'en admettent que 2.

1. Norme IDE ( 2 unités au maximum ) : 

La norme IDE ne permet de gérer que des disques durs d'une capacité inférieure à 528 Mo. Cette norme limite à deux, le nombre de disques que l'on peut installer sur un système. Pour que 2 disques cohabitent, il faut que l'on désigne l'un d'eux comme étant le MAITRE (Master) et l'autre l'ESCLAVE (SLAVE). Ils sont
reliés à la même nappe. Le disque MAITRE est celui sur lequel la machine boote ( c'est à dire démarre ), il centralise les opérations d'accès aux deux disques, c'est lui, qui en fait dirige le disque ESCLAVE (d'où son nom). La discrimination MAITRE/ESCLAVE se fait par positionnement manuel de JUMPERS sur chacun des disques. Il ne peut y avoir 2 disques MAITRES sur la même nappe comme il ne peut y avoir 2 disques ESCLAVES sur la même nappe. S'il n'y a qu'un disque dur installé, il faut le considérer comme MAITRE.

2. Norme EIDE ( 4 disques au maximum ) : 

En plus la disparition de la limite des 528 Mo de capacité, la norme Enhanced IDE (IDE étendue) peut gérer 4 unités grâce à deux canaux séparés de 2 disques durs chacun. Sur chaque canal, on doit configurer les disques comme avec l'IDE. Il faut un 1 MAITRE et 1 ESCLAVE (au max.) par canal.
La norme EIDE permet aussi la connexion d'unités ATAPI comme si elles étaient des disques durs (ex CDROM, STREAMER): on peut les mélanger sur le même Canal avec des unités disques durs. Ces éléments ATAPI doivent aussi être configurés en mode MAITRE ou ESCLAVE selon leur usage. Le premier canal est appelé CANAL PRIMAIRE, c'est sur celuici que la machine, pour booter cherche le disque MAITRE et démarre le système d'exploitation. Le deuxième canal est nommé CANAL SECONDAIRE, il n'intervient pas au moment du boot. Hormis la nécessité du disque MAITRE sur le PRIMAIRE pour booter, on n'est pas obliger de 'remplir' entièrement un canal avant d'utiliser l'autre. La configuration habituelle d'un Disque dur et d'un lecteur CD-ROM peut ainsi être:

1. CANAL PRIMAIRE: DD en MAITRE, CDROM en ESCLAVE
2. CANAL PRIMAIRE: DD en MAITRE, CANAL SECONDAIRE: CDROM en MAITRE

Remarque : La dernière solution est la meilleure en terme de performances sous Windows. On peut accéder ainsi aux 2 unités en 32 bits alors qu'avec la première, la présence du CDROM sur le même canal que le disque dur interdit l'accès 32 bits aux unités.

3. Déclarations des Disques Durs : 

Les cartes mères récentes disposent d'un Bios permettant de détecter automatiquement les paramètres des unités de disques durs et de configurer automatiquement les options du setup. Cette option porte le nom de 'IDE HDD AUTO DETECTION' ou 'HARD DISK DETECTION '. Il est recommandé de se servir de
cette fonctionnalité pour tout disque IDE ou EIDE (c'est simple, rapide et sûr). Avec les disques durs IDE plus anciens, il se peut que cette détection échoue, auquel cas il faut les configurer manuellement comme suit. A l'affichage, il y a généralement une ligne de paramètres par unité de disques durs.

- Pour l'IDE, on dispose de 2 lignes seulement La première donne les caractéristiques le disque
MAITRE et la seconde les caractéristiques du disque l'ESCLAVE.
- En EIDE , on dispose de 4 lignes Il y a deux ligne par canal. Pour chaque canaux, la première

ligne donne d'abord les caractéristiques du disque MAITRE et la seconde les caractéristiques du disque ESCLAVE. On à donc en général:

Primary MASTER
Primary SLAVE
Secondary MASTER
Secondary SLAVE

4. Les unités de CD ROM : 

Les unités de CD ROM (norme ATAPI) ne doivent pas être déclarées: ils n'ont pas de paramètres de géométrie comme les disques durs. Ils n'apparaissent pas habituellement à l'affichage avec les unités disques. Leur gestion est assuré à l'aide de drivers.

5. Pour chaque disque dur, il faut définir les paramètres suivant :

TYPE : C'est un numéro de modèle prédéfini de disque dur. Pour chaque numéro, une table donne automatiquement les paramètres correspondant à ce modèle. Il y a une cinquantaine de disques durs prédéfinis (en général de 1 à 46) qui représentent des très (très) anciens modèles de disques durs ! Depuis longtemps, on n'utilise plus ces numéros préprogrammés, mais plutôt le dernier numéro disponible dans la table qui permet de spécifier à la main tous lesparamètres de géométrie du disque. Ce numéro est souvent le Type 47 ou aussi appelé Type User (Utilisateur). C'est l'option la plus recommandée. En Type User, on doit OBLIGATOIREMENT indiquer les paramètres fournis avec la documentation du disque dur. Toute erreur dans ces paramètres peut entraîner un dysfonctionnement de la machine pouvant aller jusqu'à la destruction irrémédiable du disque dur.

CYLS ou CYLINDERS: Représentent le nombre de cylindres dont est constitué le disque.
En fait il s'agit du nombre de pistes reparties sur UNE seule face d'un plateau du disque. Ce
nombre varie en général de 500 à quelques milliers.

HEAD : Indiquent le nombre de têtes de lectures dont dispose le disque. Il y en a une par face de plateau. Cette valeur est donc directement liées au nombre de plateau de disque dur. En générale entre 2 et 16.

SECT ou SECTOR: C'est le nombre de secteurs présents dans une piste. Cette valeur varie beaucoup avec les disques récents alors qu'elle était souvent à 17 pour les vieux disques MFM et à 26 pour les RLL.

PRECOMP ou WPCOM ou WPREC ou Write Precompensation : Cette valeur est devenue inutile pour tous les disque à la norme IDE ou EIDE ou SCSI. La valeur, si elle existe, est ignorée. Valeur recommandée : 0, -1, ou 65535 (valeurs hors bornes)

La Précompensation : Cette notion était utile aux anciens disques (MFM ou RLL) pour calculer la position physique exacte à donner à la tête de lecture pour accéder à la piste voulue. Les pistes n'ont en effet pas la même taille physique en fonction de leur position par rapport au centre du disque alors qu'elle doivent contenir la même quantité d'informations. C'est donc la densité d'écriture qui augmente lors qu'on se rapproche du centre du disque et qui diminue lorsqu'on s'en éloigne. Cette valeur représentait le numéro de cylindre à partir duquel il fallait commencer à tenir compte du changement de densité. Ce calcul est
maintenant automatiquement géré dans les disques durs modernes, voilà pourquoi on met des valeurs non significatives (0, -1 ou le no maximum de cylindre possible: 65535).

LANDZ ou LZONE ou Landing Zone: C'est le numéro du cylindre qui correspondant à la position de repos de la tête de lecture (parkage). Comme WPCOM, cette valeur était utilisée pour les anciens disque MFM ou RLL qui n'avait pas de fonction automatique pour parquer la tête en lieu sûr. Souvent mise à 0 ou à 65535.

SIZE: C'est la taille calculée automatiquement en fonction des paramètres entrées, elle est fournie en MégaOctet (Mo). Elle est calculée par la formule:
SIZE = ( NbTêtes * NbCylindre * NbSect * 512 ) / 1024

6. Le MODE LBA, Large et Normal :

MODE: La taille des disques dur à la norme IDE est limité à la taille de 528 Mo. Pour la dépasser, il faut utiliser la norme EIDE (Enhanced IDE, IDE étendu).Toutes les cartes récentes supportent cette norme EIDE. Pourquoi 528 Mo?. Car 528Mo est le nombre maximun d'octects que l'on peut adresser avec 1024 cylindres, 16 têtes et 63 secteurs par pistes, arguments maximums pour l'IDE. Il y a 3 façons d'accéder aux disques EIDE de plus de 528Mo, les voici par ordre de performances décroissantes :

LBA ( Large Block Adressing ) : Les accès se font par l'intermédiaire de "grands" blocs logiques de données et non plus par secteurs, cylindres et têtes. Pour utiliser le mode LBA ( Logical Block Array ) il faut que le BIOS le supporte (si l'option est accessible dans le setup, c'est le cas), sinon il faut un driver spécifique à chaque système d'exploitation utilisé.

Large ( Incompatible avec LBA ) : Permet de dépasser la limite des 1024 cylindres mais ne marche pas pour les disques au dessus de 8 Go de capacités.

Normal ( Mode IDE standard ) : Doit être utilisé pour les disques de capacités < 528Mo.

Standard CMOS Setup - Keyboard and Floppy Drive


 
Keyboard

Indique au système s'il doit tester ou non la présence du clavier au démarrage. Selon cette option, la machine produira ou non une erreur au boot indiquant l'absence de clavier connecté. La valeur 'Installed' ou 'Present' est la valeur recommandée. Si on choisit 'Not installed' ou 'Not Present', le système ne générera pas d'erreur au moment des tests de boot dans le cas où le clavier est absent. Cela peut être utile pour les serveurs de réseaux où la machine n'a pas besoin de clavier dans son fonctionnement normal. En enlevant le clavier sur le serveur, on dispose de plus de sécurité contre les "bidouilleurs" indésirables.)

Floppy Drive A

On indique ici le type de lecteur de disquette installé en premier sur la nappe de connexion du contrôleur de disque (lecteur utilisable pour booter avec une disquette). Les valeurs permettent de choisir la taille des disquettes lues et la capacité maximale lisible dans ce lecteur. Voici les principales valeurs :

5"1/4, 360 Ko
5"1/4, 1.2 Mo
3"1/2, 720 Ko
3"1/2, 1.44 Mo lecteur le plus utilisé: 3"1/2, HD, 1.44Mo
3"1/2, 2.88 Mo, lecteurs IBM peu répandus

Floppy Drive B

On indique ici le type du lecteur de disquette installé en deuxième sur la nappe de connexion du contrôleur de disque (si un second lecteur est présent). Les valeurs permettent de choisir la taille des disquettes lues et la capacité maximale lisible dans ce lecteur :

Les principales valeurs sont rigoureusement les même que pour le Floppy Drive A:

Standard CMOS Setup - Primary Display ou Video


 
Primary Display ou Video

Cette option définit l'écran principal utilisé par la machine. Il faut savoir que dans des cas assez rarissimes, il est possible de brancher SIMULTANEMENT 2 dispositifs d'affichages (avec 2 cartes vidéo et donc 2 écrans), il faut alors indiquer à l'ordinateur quel est l'écran qui sera utilisé comme écran primaire. En général, Les valeurs possibles pour cette option sont :

- Mono pour un écran graphique monochrome (norme Hercules) ou MDA pour un écran de type Texte monochrome •CGA ( 40 ou 80 ) pour un écran graphique 4 couleurs (norme CGA)
- EGA/VGA pour un écran graphique couleur (norme VGA ou mieux). C'est la valeur la plus utilisée de nos jours puisque les ordinateurs actuels ont au minimum une carte VGA. On peut utiliser avec cette option les adaptateurs EGA, VGA, SEGA ou PGA

Standard CMOS Setup - Date and Time



Date and Time

Cette option permet de changer la date et l'heure de l'horloge du système. Cette information est mémorisée dans la mémoire CMOS et reste à l'heure tant que la batterie ou la pile alimentant cette mémoire fournit de l'énergie. ATTENTION: N'attendez pas des merveilles de précision de cette horloge: L'ordinateur n'est pas une horloge atomique, la précision de l'horloge dépend de la qualité de fabrication de la carte mère. La variation est souvent de plus ou moins quelques secondes par mois. Mettre à jour l'horloge en passant directement par le SETUP est désormais assez rare puisque tous les systèmes d'exploitations récents permettent de modifier ces données directement dans leurs environnements (DOS, WINDOWS, OS/2, ...)

La rubrique optionnelle 'DAYLIGHTS SAVINGS' : 

On trouve parfois aussi une rubrique appelée 'DAYLIGHTS SAVINGS' qui permet d'activer ou non la gestion automatique du passage entre l'heure d'été et l'heure d'hiver en fonction de la date. Conseil: toujours la désactiver car: Les dates de changement d'heure sont celles définies aux USA et elles sont DIFFERENTES de celles appliquées en France (Les constructeur de Bios sont en majorité des Américains ). En plus, on parle de plus en plus de la disparition de ce changement d'heure en Europe. Il faut savoir que la mise à jour de l'heure sur certain serveur, ne se fait que lorsqu'il tombe en panne... et cela peut durer des années... La précision de l'horloge est parfois tellement faible que le retrait ( ou l'ajout) automatique d'une heure (ou plus) fait par le changement d'heure, tous les 6 mois, est compensé par le décalage inévitable
de l'horloge !! En clair cela signifie qu'en 6 mois vous pouvez très bien avoir une heure de décalage due à la mauvaise précision de l'horloge système.

dimanche 6 mars 2016

Le modèle de référence OSI de l'ISO.




Au début des années 70, chaque constructeur a développé sa propre solution réseau autour d'architecture et de protocoles privés (SNA d'IBM, DECnet de DEC, DSA de Bull, TCP/IP du DoD,...) et il s'est vite avéré qu'il serait impossible d'interconnecter ces différents réseaux «propriétaires» si une norme internationale n'était pas établie. Cette norme établie par l'International Standard Organization (ISO) est la norme Open System Interconnection (OSI, interconnexion de systèmes ouverts).


 
 figure 1
Les sept couches du modèle de référence OSI de l'ISO.

Un système ouvert est un ordinateur, un terminal, un réseau, n'importe quel équipement respectant cette norme et donc apte à échanger des informations avec d'autres équipements hétérogènes et issus de constructeurs différents. Le premier objectif de la norme OSI a été de définir un modèle de toute architecture de réseau basé sur un découpage en sept couches, chacune de ces couches correspondant à une fonctionnalité particulière d'un réseau. Les couches 1, 2, 3 et 4 sont dites basses et les couches 5, 6 et 7 sont dites hautes. Chaque couche est constituée d'éléments matériels et logiciels et offre un service à la couche située immédiatement au-dessus d'elle en lui épargnant les détails d'implémentation nécessaires. Comme illustré dans la figure 2, chaque couche n d'une machine gère la communication avec la couche nd'une autre machine en suivant un protocole de niveau n qui est un ensemble de règles de communication pour le service de niveau n

 figure 2
Communication entre couches.


En fait, aucune donnée n'est transférée directement d'une couche n vers une autre couche n, mais elle l'est par étapes successives. Supposons un message à transmettre de l'émetteur Avers le récepteur B. Ce message, généré par une application de la machine A va franchir les couches successives de A via les interfaces qui existent entre chaque couche pour finalement atteindre le support physique. Là, il va transiter via différents noeuds du réseau, chacun de ces noeuds traitant le message via ses couches basses. Puis, quand il arrive à destination, le message remonte les couches du récepteur B via les différentes interfaces et atteint l'application chargée de traiter le message reçu. Ce processus de communication est illustré dans la figur 3. 

 
 figure 3
Communication entre couches.